Ces dernières années, l’on assiste à la répression des libertés sur internet et les réseaux sociaux en Afrique de l’Ouest pendant les périodes spéciales – élections, examens, manifestations anti-gouvernementales.
À l’instar des démocraties répressives des libertés civiles et politiques, la Guinée a emprunté le même chemin lors des élections législatives, couplées de referendum en mars 2020, avec une coupure généralisée.
Loin de s’en défaire, cet étau a été resserré avec une deuxième perturbation de l’internet en Octobre 2020 aux lendemains de l’élection présidentielle à l’issue duquel le Président Alpha Condé a rempilé pour un troisième mandat.
Les autorités se sont par ailleurs acharnées contre plusieurs journalistes, activistes et organes de presse en lignes. Cet acharnement passe par l’arrestation, détention des journalistes ainsi que la suspension et fermeture des organes de presse.
La Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA) suit et reporte sur les violations des droits de liberté d’expression, y compris l’expression en ligne.
Dans le cadre des efforts visant à promouvoir ces droits, et la consolidation de la démocratie, et du développement, la MFWA, avec l’appui financier du Fonds Africain pour les Droits Numériques (FADN) de Collaboration on International ICT Policy for East and South Africa (CIPESA), a mis en en œuvre un projet dénommé ” Amélioration de la liberté d’expression en ligne en Afrique Francophone de l’Ouest à travers le Plaidoyer sur les Cyber politiques et l’Internet “.
L’objectif de ce projet vise à améliorer la liberté de la presse et la liberté d’expression en ligne par un engagement avec les parties prenantes sur les pièges des cadres juridiques au Bénin, au Burkina Faso, au Togo, au Niger et au Mali.
Dans ce sens, un rapport d’étude d’analyse des cadres normatifs et législatifs a été produit avec des recommandations visant, entre autres, à appeler le gouvernement et le système judiciaire à faire une différence dans l’application et l’interprétation de la loi sur la cybersécurité qui réprime plus les infractions et la loi sur la liberté de la presse, qui en pratique, est plus applicable aux autres types de médias.
Pour accéder au rapport entier de l’étude sur le cadre législatif de la liberté d’expression sur internet et les réseaux sociaux en Guinée, veuillez cliquer ici.