Le 22 juin 2015, les habitants en colère d’Old Fadama, un bidonville populairement connu comme Sodome et Gomorrhe dans la capitale du Ghana, Accra, ont attaqué les journalistes qui étaient allés pour rendre compte de la manifestation contre la démolition de leurs maisons par l’Assemblée Métropolitaine d’Accra (AMA).
Selon les rapports de presse, quelques habitants ont lancé des pierres aux journalistes, ils ont détruit leurs camera et ils ont physiquement agressés certains d’entre eux.
Un équipage de presse de TV Africa, une agence privée a été attaqué par les manifestants. A.C.Ohene, chef des nouvelles et d’actualité de la TV Africa, a rapporté au correspondant de la MFWA au Ghana que les manifestants ont détruit leur camera et les ont chassés. Gertrude Gyan, une cadreuse, et Memuna Uthman sont le reste de l’équipage de TV Afrique. Ibrahim est tombé pendant la fuite et a subi des blessures sur son ventre et ses bras.
En outre, Latif Iddrisu de la station privée Joy FM a été attaqué pour avoir photographié les manifestants comme ils détruisaient des propriétés. Selon myjoyonline.com, environ cinq manifestants ont attaqué Iddrisu pour les avoir pris des photos, le blessant pendant le processus. Finalement, Iddrisu avait dû abandonner son portable pour distraire la foule et échapper.
Le 20 au 21 Juin, l’Assemblée métropolitaine a entrepris un exercice de démolition à Old Fadama, prétendant que les maisons étaient construites sur les voies d’eau et qui avaient causé les dernières inondations à Accra. Cependant, le lendemain, certains des habitants ont décidé de manifester sans obtenir l’autorisation de la police. Les manifestations ont été violentes et les manifestants ont détruit des biens. Suite de la violence, la police a arrêté quelques manifestants mais a prétendument libérés après quelques-uns ont menacé de causer davantage de chaos si leurs amis n’ont été pas libérés.
La MFWA est particulièrement préoccupée par cet incident en raison de rapports de l’échec de la police de protéger les journalistes pendant l’attaque. Un rapport de la voix sur citifmonline.com indique que certains policiers se sont effectivement enfuis des journalistes au milieu d’une interview. La police a une responsabilité de respecter et de protéger les droits de gens, y compris le droit de la liberté d’expression et de la presse. Il est donc extrêmement regrettable que la police n’a même pas pris des mesures pour assurer la sécurité des journalistes. Nous demandons instamment à la police d’enquêter sur cet incident et aussi, sensibilisez la police concernant leur rôle en tant que protecteur de tous les membres de la société, y compris les journalistes, et punir les manifestants qui ont agressé les journalistes.