ALERTE Mali : Kidal reste toujours un endroit dangereux pour les journalistes

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Le Monitoring effectué par la MFWA indique que malgré l’amélioration perceptible de la situation de la liberté d’expression et de la liberté des media à travers le pays, la ville de Kidal au nord du pays présente toujours des défis importants.

La crise politique qui s’était déclenchée, dans ce pays ouest africain, autrefois très paisible, au début de 2012 a engendré une détérioration substantielle des conditions des media et de droits humains au sein du pays. Bien avant la crise, le » Mali était l’un des rares pays africains qui jouissaient d’un environnement médiatique libre.

Pendant la crise politique, plusieurs organes de media ont été saccagés ou fermés principalement par les groupes d’insurgés qui ravageaient les régions de Kidal, Gao et Tombouctou.  Aussi est-il qu’un nombre de journalistes avait subit de différentes formes d’harcèlement et d’attaques physiques. Ces violations de droits humains étaient surtout très répandus et graves dans les régions du nord surtout dans les régions de Kidal, Gao et Tombouctou.

Tandis que la situation de Gao et de Tombouctou s’est améliorée au fils des mois, Kidal reste toujours un endroit très dangereux pour les journalistes et les organisations des média qui se trouvent dans le pays.

Par exemple, le Mouvement National pour la Libération d’Azawad (MNLA) contrôle toujours la Voice Radio Anefif, la branche région de la Radiotélévision du Mali (ORTM) le media d’état. Les insurgés l’ont baptisé Radio Azawad.

 Le 2 novembre, 2013, dues journalistes français, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, envoyés spéciaux de Radio France Internationale (RFI) ont été enlevés et tués à Kidal.

Les deux journalistes ont été kidnappés après qu’ils aient interviewé Imbeyry ag Rhissa, membre du MNLA.

La MFWA  est affligée par la mort des deux journalistes français et s’inquiète de la sécurité des journalistes au Mali. Nous demandons à la sureté nationale de Mali de veiller à ce que  la sécurité des journalistes et défenseurs des droits humains au pays est toujours assuré, surtout à Kidal.