En ce qui apparait comme une continuité de l’hostilité du gouvernement vis-à-vis des organes de médias critiques; les autorités de la Mauritanie avait refusé de donné des accréditations aux médias privés influents du pays pour la couverture du Sommet de l’UA que le pays a abrité du 1er au 2 Juillet 2018.
Le refus d’accès au lieu du sommet a affecté six journaux privés critiques ; Quotidien de Nouakchott, Mauriweb, l’Eveil Hebdo, l’Authentique, Calame et Cridem.
L’environnement médiatique mauritanien est dans une certaine crise où tous les journaux ne paraissent plus du fait de la grève des travailleurs de l’imprimerie nationale qui imprime tous les journaux dans le pays. A l’exception d’une seule chaine parmi les stations de radios indépendantes du pays opère et deux sur les cinq chaines de télévisions privées qui diffusent, tous les autres ont été fermées du fait des mesures de sanctions pour non-paiement des redevances de licences.
Le récent incident est donc inquiétant.
″Une autre violation de la liberté d’expression, alors que L’éveil hebdo est le plus ancien journal privé de la Mauritanie et que le Quotidien de Nouakchott est le seul quotidien régulier du pays″, a posté sur sa page Facebook Ahmed Cheikh Calame, le rédacteur en chef du journal en ligne Le Calame.
La MFWA est préoccupée de l’effet de la crise sur les médias en Mauritanie et exhorte le Président Mohamed Ould Abdel Aziz a personnellement intervenir et à s’assurer que les problèmes auxquels sont confrontés les médias soient résolus étant donné que le pays se dirige vers les élections législatives et locales d’ici deux mois.