MFWA Salue Les Défenseurs Des Droits De L’homme

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A l’occasion de la Journée Internationale de Droits Humains, la Fondation pour les Medias en Afrique de l’Ouest (MFWA) salue tous les individus et organisations, notamment les journalistes et les medias, dont les efforts acharnés ont assuré une concentration continue sur les questions des droits de l’homme à l’echelle nationale, régionale et internationale.

Grace à ces efforts, on reconnaît de plus en plus que les droits de l’homme et le développement socio-économique se renforcent mutuellement. En fait, ce n’est pas par hazard que les pouvoirs économiques les plus puissants du monde, où le niveau de vie est très élevé, soient parmi les démocraties les plus evoluées fondées sur la protection et la promotion des droits de l’homme, caractérisées d’ailleurs par des medias dynamiques et pluralists.

Le monde a parcouru un long chemin pour garantir les droits fondamentaux à tous, sans distinction de race, de genre, de religion, d’incapacité physique, ou quelle distinction que ce soit. En commençant par la Declaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) et le Pacte international relative aux droits civiques et politiques, le Pacte international relative aux droits économiques, sociaux et culturels de 1966; en passant par la ratification d’autres traités internationaux des droits humains sur la torture, les disparitions forcées, la discrimination raciale, la discrimination contre les femmes, les droits des enfants, des ouvriers migrants; la création en 1993 du Haut Commissaire de l’ONU pour les Droits de l’Homme, à l’établissement de la Cour Penale Internationale (CPI), le monde a réalisé de grands progrès dans la promotion des droits humains.

Cependant, la mise en œuvre des obligations des droits humains tardent.    Bien que ratifié et contraignant, la plupart de traités sont souvent resté tigres de papier et lettres mortes.  Ceci est le cas particulier des pays en voie de développement et les pays sous régime autoritaire où la divergence d’opinion n’est pas tolérée. Malheureusement, de tel régime existe, non seulement en Afrique, mais à travers le monde, par exemple: la Birmanie, la Syrie et les Etats du Golfe. Il y a persistance des problèmes des droits humains dans les formes dégradantes en Afrique, tel qu’au Soudan, en Somalie, en Ouganda et sous le Roi de l’Impunité en Afrique de l’Ouest en Gambie. Dans ces pays ci-dessus mentionnés, les libertés politiques sont sévèrement opprimées. Inutile de préciser que la liberté d’expression est un bien précieux dont jouissent peu de personnes puissantes et privilégiées dans ces parties du monde. La censure, la diffamation criminelle et la surveillance sur internet aussi bien que les menaces et les attaques physiques sont utilisés pour supprimer les critiques et, par voie de conséquence, porter atteinte à la jouissance des droits humains dans une grande mesure. Lorsqu’on restreint l’expression, on a pour conséquence une population frustrée avec qui dispose d’une opportunité limitée d’accomplir dignement, décemment et de manière magnifique de grandes choses dans la vie. Avec une telle suppression du capital humain, le progrès social et économique est inévitablement retardé.

A la lumière de tous ceci, tous les pays devraient faciliter le travail des organisations de la société civile spécialisée dans les droits humains, et mettre des ressources adéquates à la disposition des institutions nationales de défense des droits humains pour leur permettre de remplir leur mission d’une manière efficace. Les gouvernements  devraient respecter et protéger le droit fondamental qui est la liberté d’expression en vue de renforcer la capacité de leurs citoyens à contribuer au développement national et, de façon ultime, à construire un monde où les droits humains et la dignité humaine sont respectés.