MFWA Condamne l’Agression sur des Journalistes, Demande une Prompte Sanction à l’Encontre des Auteurs

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La Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA) a appris avec consternation l’attaque sur quatre journalistes et un chauffeur par les groupes d’autodéfense du New Patriotic Party à son siège à Accra le 21 Décembre 2017, et voudrait demander aux responsables du parti de prendre une sanction appropriée contre les auteurs.

Nous avons été informée que les journalistes du site d’information Ghanaweb.com aussi bien que de Citi FM et TV3 étaient en train de couvrir une manifestation des sympathisants du NPP qui s’estimaient léser dans la liste électorale d’Ellembelle dans la Région Ouest du Ghana lorsqu’ils ont été physiquement agressés par des hommes musclés déployés au siège du parti.

Alors qu’il filmait la scène, le cameraman de TV3; Godfred Tanam a été attaqué par des gardes de sécurité. Le reporter Prince Afum a été aussi attaqué, aussi bien que le chauffeur de l’équipe de TV3, Emmanuel Gaddriy, quand il (Afum) a protesté contre la maltraitance de Tanam. Les clés du véhicule de l’équipe de trois membres étaient aussi saisies.

Les voyous ont aussi frappé le cameraman de ghanaweb.com lorsqu’il filmait  la protestation des sympathisants de NPP. Il a été giflé, violement poussé contre terre et roué de coup de pieds. Le directeur rédaction de gahanaweb.com; Edward-Smith Anamale a plus tard dit à la MFWA que le cameraman a reçu des soins hospitaliers pour ses blessures corporelles, vertiges et traumatismes.

Un reporter de Citi FM a aussi été attaqué par une femme loyaliste du parti et les gros bras vigiles du parti qui ont brisé ses verres médicaux et saisi ses téléphones portables ainsi que son sac. Les objets lui ont été toutefois retournés plus tard.

La MFWA est choquée face à ces agressions injustifiées sur des journalistes exerçant leurs devoirs légitimes. L’incident est particulièrement préoccupante du fait que  le Secrétaire National Adjoint du NPP, Sam Payne aurait affiché une  indifférence totale face aux plaintes des autres journalistes lorsqu’il est arrivé plus tard au siège du parti.

Nous voudrions saisir l’occasion pour condamner les actes croissants de non-respect de la loi des groupes de vigilances du NPP depuis que le parti a repris le pouvoir en janvier 2017 aussi bien que la culture du machisme qui est en train de devenir une norme aussi au sein des parti politiques du Ghana.

Nous demandons aux responsables du NPP de punir les auteurs de cette agression sur les journalistes pour démontrer l’intolérance du parti et le rejet de tel acte de violence.