Le Nigeria était le pire violateur de la liberté de la presse, selon le rapport de surveillance du second trimètre publié par la Fondation pour les Medias en Afrique de l’Ouest (MFWA).
Le rapport est basé sur une analyse des incidents de violation de la liberté de la presse, incidents recensés dans 16 pays ouest africains et publiés sous le titre de quarterly West Africa Free Expression Monitor (Surveillance trimestrielle de la Liberté d’Expression en Afrique de l’Ouest).
Selon le rapport du second trimestre de 2015, avril-juin, 11 incidents des violations ont été signalés au Nigéria, un incident de plus que dans le premier trimestre. Les cas des violations au Nigeria étaient presque trois fois de plus que ceux du pays en deuxième place, la Guinée ou l’on a recensé 4 incidents des violations. En tout, la MFWA a recensé 32 incidents du mois d’avril à juin, 2015, une diminution par à rapport au premier trimestre avec 43 incidents.
Pendant la période dont il s’agit dans le rapport, des incidents de violations étaient signalés dans 10 pays. A part le Nigeria et la Guinée, des incidents ont été signales au Benin (3), Burkina Faso (1), la Côte d’Ivoire (1), la Gambie (3), le Ghana (3), le Niger (3), le Sénégal (1), et le Togo (2).
Bien que les abus perpétrés par les agents de police et de la sécurité aient réduit de 25 à 16 incidents, ceux-ci étaient encore les pires violateurs dans la sous-région. Leurs actions sont en contravention flagrante de l’obligation de l’état de respecter et de protéger les droits humains, y compris le droit à la liberté d’expression.
« Il est regrettable que la police et les forces de sécurité qui sont mandatées à respecter et à protéger les droits humains, ont, eux-mêmes, continué à porter atteinte aux droits à la liberté d’expression et la sureté des journalistes», a dit Muheeb Saeed, Chargé de Programme – Surveillance et Campagnes au sujet des Droits à la Liberté d’Expression.
Le West Africa Free Expression Monitor (Surveillance trimestrielle de la Liberté d’Expression en Afrique de l’Ouest) analyse les incidents de violations de la liberté de la presse dans tous les 16 pays de l’Afrique de l’ouest – les 15 pays de la CEDEAO, ainsi que la Mauritanie. Il tire l’attention sur les pays ou les violations ont eu lieu, les catégories et auteurs des violations, ainsi que d’autres sujets pertinents tels que la manque de professionnalisme au sein des médias. Cliquer ici pour lire le rapport dans son Intégralité.