La Fondation pour les Médias en Afrique (MFWA) a exhorté les responsables politiques en Afrique de l’Ouest à adopter des politiques et réglementations sur l’internet qui respectent les normes relatives aux droits humains et les principes établis pour créer un environnement permettant la création, l’usage et la dissémination de l’information sur l’internet.
L’appel a été fait suite à la publication des résultats sur la surveillance des violations des droits d’internet et autres événements en Afrique de l’Ouest.
Les résultats montrent que pendant que certains gouvernements dans la région sont en train d’introduire de nouvelles politiques et lois pour réguler l’usage de l’internet dans leurs pays, d’autres sont déjà en train d’appliquer des lois existantes pour contrôler la liberté d’expression en ligne. De façon spécifique, les résultats montrent que les lois en vigueur sur la diffamation et la calomnie ont été utilisées contre certaines personnes pour le contenu qu’elles ont publié sur Facebook et/ou WhatsApp.
La MFWA par conséquent interpelle les gouvernements et les organes de régulation dans la région à garder à l’esprit leur devoir qui est de protéger et de sauvegarder les droits fondamentaux et les libertés de leurs citoyens – y compris les droits de liberté d’expression – dans leurs pratiques de politiques et règlements. La MFWA recommande une approche multiple-acteur à de telles interventions pour s’assurer que les préoccupations de tous les acteurs dans l’écosystème de l’internet dans les pays respectifs soient prises en compte dans la formulation de politique.
La surveillance et le reportage des violations en ligne et autres événements en Afrique de l’Ouest est une initiative de la MFWA avec l’appui financier de Global Digital Partners basée au Royaume Uni. L’exercice à pour but la génération des rapports basés sur des évidences issues de l’environnement en ligne dans les pays respectifs de la région et qui peuvent être utilisés comme du matériel de référence et d’outils de plaidoyer par les défenseurs des droits humains et les activistes en ligne.
Le rapport entier pour les six premiers mois sur l’exercice de la surveillance peut être obtenu ici.