La police à Lagos a détenu Dipo Awojobi, rédacteur du Magazine First Weekly, une publication de journal à sensation et de divertissement à Lagos, après qu’un politicien du parti au pouvoir a porté plainte en diffamation contre le journaliste.
Le journal PREMIUM TIMES a reporté que la femme du journaliste, Omolara Awojibi, fut attirée par les agents de police dans l’après-midi du 8 Novembre 2019 et l’ont détenue jusqu’à ce qu’elle appelle son mari qui s’est présenté au poste de police, après qu’elle fut libérée tandis que son mari journaliste fut arrêté et détenu.
Aussitôt que M. Awojobi est arrivé, il lui fut notifié une plainte de la part de M. Aderinokun contre lui et il fut par conséquent arrêté”, a dit l’épouse du journaliste.
Le plaignant, Olumide Aderinokum, est un membre leader du parti au pouvoir People’s Democratic Party dans l’Etat d’Ogun, et candidat perdant du parti durant les récentes élections sénatoriales au Nigeria. The First Weekly a publié un article d’investigation le 1 Septembre 2019, selon laquelle le politicien était sous investigation de la police pour fraudes
La détention d’Awojobi s’ajoute à la liste croissante d’arrestations et de détentions arbitraires de journalistes par la police au Nigeria.
Le 29 Octobre 2019, quelques policiers en civil de l’Etat de Kwara ont pris d’assaut la résidence de Gidado Yushau, rédacteur de la presse en ligne, NewsDigest, et l’ont amené au poste de police du District de Wuye.
L’arrestation de Yushau intervient cinq jours après que les agents de police de l’Etat de Lagos ont arrêté et détenu Adebowale Adekoya, le webmaster de NewsDigest.
Le 16 Septembre 2019, le journaliste Mary Ekere, qui reportait pour le journal The Post à Uyo, la capitale de l’Etat d’Akwa Ibom, fut arrêté pour avoir pris des photos d’une opération de l’Agence Environnementale et de Gestion des Déchets mis en place par le Gouvernement de l’Etat. Elle a présenté devant un tribunal le 17 Septembre et ramené en prison pour une seconde nuit sur les charges qui n’ont toujours pas été établies clairement.
Le 24 Septembre 2019, deux journalistes qui couvraient une répression sanglante des manifestants à Uyo, dans l’Etat d’Akwa, furent arrêtés et torturés. Okodi Okodi et Owoidoho Udofia, qui travaillent avec une station de radio locale, Inspiration FM, ont été approchés par la police et amenés au poste de police.
“Ils nous ont demandé de retirer nos chemises et nous ont force de nous rouler de l’avant et en arrière sur le sol”, a dit le journaliste de leur calvaire au poste de police.
La MFWA demande une mise en liberté immédiate d’Awojobi et une enquête sur la manière non-professionnelle de son arrestation dans le but de traduire les agents de police fautifs implique devant la loi.
Au vue des incidents croissants d’arrestations et de détentions arbitraires ci-relevé ci-dessus, nous exhortons les autorités au Nigeria, d’appeler les services de sécurité du pays à refreiner des harcèlements inopinés des journalistes.