Globalement, l’Afrique est le continent qui contribue le moins à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, avec un pourcentage d’émission de carbone estimé à seulement 4 % de la pollution mondiale. Cependant, les habitants du continent sont touchés de manière disproportionnée par une crise climatique qui ne cesse de s’aggraver. La région subsaharienne, en particulier l’Afrique de l’Ouest, est connue pour être l’une des plus touchées par la crise climatique.
Face à la dangerosité des menaces qui pèsent sur la vie humaine, la faune et l’environnement, les journalistes jouent un rôle essentiel – parfois en tant qu’activistes – en attirant l’attention sur les menaces existentielles et les souffrances humaines qui en découlent. Lorsqu’ils mettent en lumière les problèmes environnementaux et dénoncent les auteurs qui nuisent à la terre afin de s’enrichir, ils sont souvent confrontés à des menaces, à de l’hostilité et à des dangers.
Au vu de ce qui précède, le thème de la Journée mondiale de la liberté de la presse de 2024 est tout à fait pertinent et opportun. Le thème général de la commémoration : La presse pour la planète : Crise environnementale et urgence du journalisme, offre l’opportunité de souligner le rôle essentiel du journalisme en réponse aux crises climatiques et aux défis qui en découlent.
Pour donner un contexte plus ouest-africain à cette commémoration mondiale, la Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA) organise un webinaire sur le thème : « Le journalisme et les crises environnementales croissantes en Afrique de l’Ouest ».
Le webinaire réunira des journalistes, des activistes climatiques et des écologistes, des représentants de l’État, des organisations de la société civile, des universitaires et le grand public pour débattre des défis auxquels est confronté le journalisme environnemental et à discuter des moyens de les atténuer. Il s’agira en particulier de mettre en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes spécialisés dans les questions climatiques, notamment la censure, les menaces et les attaques qu’ils subissent de la part d’individus et d’entreprises impliqués dans des pratiques environnementales nuisibles, telles que les pratiques minières non durables ou l’aquaculture toxique, pour n’en citer que quelques-unes. Les participants devraient proposer des solutions concrètes de collaboration et de promotion de pratiques environnementales plus sûres et plus saines.
Le webinaire fait partie d’un projet mis en œuvre par la MFWA sur l’agroécologie, les pratiques agricoles, la durabilité environnementale et les défis dans le secteur extractif avec le soutien financier du 11th Hour Project, un programme de la Schmidt Family Foundation.
Veuillez cliquer ici pour vous enregistrez et pour participer au webinaire.