La Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA) a reçu avec consternation l’information de l’assassinat de Famous Giobaro, un rédacteur d’informations travaillant pour la station de radio de l’Etat de Bayelsa, Glory FM 97.1 au Nigeria, qui est décédé suite au tir de balles par de personnes inconnues à son domicile le 16 Avril 2017.
Le partenaire national de la MFWA au Nigeria, International Press Centre(IPC), dans une déclaration a dit que le 17 Avril 2017, aux environs de 17 heures, des tireurs inconnus ont fait irruption dans l’appartement de Giaboro, situé à Yenoga, dans la capitale de l’état de Bayelsa, et ont tiré à bout portant et à plusieurs reprises sur son ventre. Les assaillants n’ont rien volé, éloignant ainsi toute suspicion de vol à main armée. Ce n’est encore non plus établi si l’assassinat a un rapport avec son travail de journaliste.
Le Directeur de l’IPC, M. Lanre Arogundade a dit que le meurtre de Giobaro soulève de sérieuses préoccupations à propos de la sureté des journalistes au Nigeria et a demandé des investigations immédiates sur l’affaire.
«Nous appelons le Gouvernement de l’Etat de Bayelsa à faire preuve d’engagement pour mener une investigation sur la prétendue assassinat du Journaliste Giobaro qui est un employé de l’état. Ceci est l’un des incidents qui mérite toute l’attention et donc nous appelons aussi l’Inspecteur Général de la Police à mener une enquête sur l’affaire avec toute la diligence requise » a dit Arogundade.
Arogundade a dit que la tuerie s’ajoute à une liste de violations non résolues et met en lumière les menaces auxquelles font face les journalistes au Nigeria.
«Nous avons de nombreux problèmes de journalistes non résolus au cours de ces derniers temps et ce serait un viol de la démocratie sous cette administration si un journaliste peut être abattu de telle manière».
La MFWA se joint à l’IPC, et les autres organisations de la liberté d’expression et des droits de l’Homme à travers le Nigeria pour condamner la tuerie horrible de Giobaro. Nous exhortons les autorités Nigérians à s’assurer que les auteurs soient arrêtés et que la justice soit rendue à la famille éplorée.