Le dimanche 16 Juliet 2017, faisait exactement trois mois que le journaliste Nigérian; Famous Giobaro a été tué par des hommes armés inconnus.
Giobaro etait un employé de la radio nationale Glory FM 97.1 décédé des suites des tirs des balles des individus armés qui se sont introduits à son domicile le 16 Avril à INEC Road, Kpasia à Yenagoa, la capitale de l’état de Bayelsa au Nigeria.
Les meurtriers ont quitté son domicile sans s’en prendre à personne d’autre ni voler aucun objet, fait qui affirme que les assaillants ne visaient personne d’autre que le journaliste et qu’il ne s’agissait pas d’une tentative de vol à main armé.
En cette occasion solennelle, la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest(MFWA) voudrait attirer l’attention sur cette grave attaque perpétrée contre la liberté des médias et lancer un appel aux autorités du Nigeria de n’épargner aucun effort pour s’assurer que les auteurs soient arrêtés et mis devant la rigueur de la loi.
Le Responsable de Relations Publiques de la Police de Bayelsa; Asinim Butswat avait dit quelques heures après l’attaque fatale que son commissariat n’avait que d’information superficielle sur l’incident.
Malheureusement, la police n’est pas encore en mesure de donner de meilleures informations sur l’incident voici trois mois. Il n’y a eu aucune arrestation, et cela fait naître la crainte que cet incident ne vienne grossir la liste des cas précédents non élucidés et non punis.
L’impunité crée un cercle vicieux de violations contre la liberté de la presse.
Évidemment encouragés par l’absence d’action de justice sur le meurtre de Giabaro, les inconnus armés ont encore frappé le 8 Juillet 2017, tuant Lawrence Okojie, un journaliste de la Télévision Nationale du Nigeria(NTA) dans l’état d’Edo au Nigeria.
L’incident s’est produit lorsqu’Okojie rentrait chez lui après le travail. Ses meurtriers l’ont tiré dessus aussitôt qu’il est descendu de son véhicule à la croisée des rues près de son domicile. Heureusement dans ce cas-ci, un des meurtriers a été arrêté plus tard, selon une source policière.
Tout en félicitant la police pour l’arrestation dans le cas du meurtre d’Okojie, nous leur renouvelons notre demande à intensifier les efforts dans la recherche des meurtriers de Giobaro pour que ceux-ci soient punis.
Les autorités nigérianes doivent faire ceci non seulement comme un devoir moral et constitutionnel mais aussi pour démontrer leur engagement à la protection de la liberté d’expression aussi bien que le droit à l’information créant ainsi un environnement libre et sécurisé pour les journalistes conformément au Plan d’Action des Nations Unis sur la Sécurité des Journalistes et les Questions d’Impunité.