Un manifestant a été déclarée tuée par tir de balle par la police durant une violente protestation à Uyo, Akwa Ibom State, le 24 Septembre 2019, tandis que deux journalistes couvrant les incidents ont été frappés aussi par la police.
Okodi Okodi et Owoidoho Udofia qui travaillent pour une station privée de radio; Inspiration FM a Uyo, étaient en train de couvrir la protestation, ensemble avec leur chauffeur, Mfon Eyibio, lorsqu’ils ont été approchés par la police. Les journalistes ont diffusé en directe sur leur antenne radio et sur Facebook des informations des manifestations qui ont lieu à Mbierebe Obio, une communauté locale dans Uyo suite à une protestation contre une récente interdiction des motos commerciales.
Inspiration FM, la maison de radio des journalistes, a dit dans une publication sur Facebook que les deux journalistes et le chauffeur de la station furent “frappés” par quelques policiers lorsqu’ils couvraient la protestation.
Après la couverture de la protestation, je revenais vers notre véhicule pour pourvoir rentrer au bureau et faire mon reportage, ils nous ont abordés et amenés en dépit du fait que nous nous sommes identifiés comme des journalistes’’ a dit Okodi à PREMIUM TIMES.
“Ils nous ont demandé de retirer nos chemises et forcer de nous enrouler en avant et en arrière par terre”, a dit le journaliste de leur calvaire au poste de police.
Il a dit que les policiers n’ont pas cessé de leur frapper au poste de police, en dépit du fait qu’ils ont continué à s’identifier comme journalistes, jusqu’à ce que Okodio McDon, le Chargé de Relations Publiques de la Police qu’ils avaient interviewé durant leur couverture des protestations est arrivé pour leur délivrer de leurs mains.
“Je veux une excuse officielle de la police. Je veux aussi que ces policiers qui nous ont attaqué soient punis pour ça”, a insisté Okodi.
Malgré la nature violente rapportée de la manifestation, la MFWA condamne la répression létale qui a couté la vie à une personne et les attaques sur les journalistes pour avoir reporté sur les brutalités policières. Nous lançons un appel à l’Etat et aux autorités de la police fédérale à investiguer proprement les incidents et s’assurer que les policiers fautifs soient punis selon la loi.