La Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA) condamne la violente attaque sur Emeka Ihiegbulem ; un correspondent du journal PUNCH Newspapers et demande qu’une enquête immédiate sur l’incident.
Le 22 Mai 2018, un groupe d’homme de l’armée, de la police et autres éléments de forces de sécurité ont frappé Emeka Ihiegbulem lorsqu’il couvrait la célébration du 18ème anniversaire de deux groupes séparatistes: Mouvement for the Actualisation of Sovereign State of Biafra (MASSOB) et le Biafra Independent Movement (BIM).
Le correspondent de la MFWA au Nigeria a dit que la célébration des groupes étaient interrompues par les forces de sécurité sur les lieux et ont ordonné à tout le monde de s’assoir par terre.
Apres avoir obéit aux ordres comme tout le monde, Ihiegbulem a montré sa carte d’identité et son enregistreur pour s’identifier comme un journaliste mais ces gestes ont été ignorés par les forces de l’ordre.
Ils m’ont ignoré et m’ont fait monter avec les autres membres du MASSOB dans un véhicule de la direction de police nationale, a narré Ihiegbulem.
Ihiegbulem a ajouté qu’à la direction de la police, un policier lui a arraché sa carte d’identité, son enregistreur et carnet de note et l’a agressé physiquement, y compris des coups sur sa tête avec une matraque.
Le journaliste a été secouru par un autre policier qui est intervenu en sa faveur. Il a plus tard reçu les premiers soins dans une pharmacie environnante.
L’enregistreur saisi d’Ihiegbulem, sa carte d’identité et son carnet de note lui ont été restitués plus tard.
Nous demandons aux autorités du Nigeria, en particulier, le Directeur Général de la Police d’investiguer l’affaire et de s’assurer que les policiers qui ont abusé du journaliste soient sanctionnés. Nous encourageons la direction du journal PUNCH Newspapers à porter plainte officiellement sur l’incident pour que justice soit rendue.