La Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA) condamne fermement l’agression brutale contre Latif Iddris, journaliste de Joy News, une des plateformes du Multimedia Group basé à Accra.
Latif Iddris était parti pour couvrir des protestations au siège de la Police Judiciaire du Ghana le 27 Mars 2018, où l’un des leaders du principal parti d’opposition avait été détenu pour trahison.
Le journaliste avait approché un policier en lui demandant le nom d’un des véhicules anti-émeute qui avaient été déployés pour le contrôle de la foule. A son choc, la question anodine a fâché le policier qui l’a ordonné de dégager et l’a par la suite tiré par derrière tout en le giflant alors qu’il (le journaliste) se retirait, et ce, ″pour avoir posé une question stupide″.
″Il m’a donc poussé dans l’attroupement des policiers qui sans savoir ce qui s’est passé entre nous deux ont commencé par me frapper″ a avait raconté plus tard Iddris.
Les policiers au nombre de huit, à leur tour ont agressé le journaliste. L’un d’eux l’a frappé à la cote avec un bâton, un autre a usé du croc de son fusil pour le frapper à la tête à peu près trois fois. Quelques un des policiers l’ont roué de coup de pied.
Après sept minutes de maltraitance, le journaliste a été sauvé par un autre officier senior de la police. Iddris a été transporté d’urgence à hôpital Light House à North Kaneshie, un quartier d’Accra où il a reçu des traitements pour ses boursouflures et blessures corporelles.
La MFWA appellent les autorités du Service de la Police du Ghana a immédiatement investiguer l’incident et à traduire les policiers auteurs du violent crime contre le journaliste devant la loi. Nous appelons les médias ghanéens et les journalistes à s’ériger contre de tels actes violents contre leurs collègues.