Le maire de la Municipalité de Dormaa au Ghana a perturbé un programme extérieur en direct de la télévision Amansan Télévision (ATV) le 8 Janvier 2016.
Le Maire Gordon Kwaku Asubonteng, avec l’aide de Commandant de Police du District, le Superintendent Washington Foli, Assistant Superintendant de Police Samuel K.Yeboah, ont ordonné la cessation de la diffusion, invoquant une Loi de Menace à l’Ordre Public.
Le programme, ‘’Asem Yi Di Ka’’, a été conçu par ATV pour offrir l’opportunité au publique d’évacuer leurs griefs à propos des activités frauduleuses des institutions de micro finance dans leur région auxquelles nombreux ont été victimes et qui a conduit à de violentes manifestations dans la région.
Apres 45 minutes de transmission, le Maire Asubonteng et ses escortes de police y compris le Superintendant Foli, ont pris d’assaut la place pour stopper le programme. Ils prétendent que la station de télévision n’a pas obtenu l’autorisation nécessaire pour un tel événement publique.
Le maire aurait aussi déclaré que le programme était une ‘’incitation de la population contre le gouvernement du Président John Mahama, rendant son administration très impopulaire’’
La perturbation du programme a entrainé de vives protestations de la part de la foule et de l’équipe de télévision.
Le Réalisateur du programme, Nana Tufour, a dit à l’Agence Presse du Ghana qu’il était choqué par l’acte du maire, étant donné qu’il l’avait invité au programme ’’parce que nous avons invité quelques représentants des autres parties politiques’’.
Asubonteng a confirmé que le réalisateur l’avait invité mais qu’il avait ordonné la cessation du programme parce que c’était contre la Loi de l’Ordre Public de rassembler une foule grouillante et mécontente. Le Commandant Municipale de Police a décrit le programme comme ‘’politiquement motivé’’.
Compte tenu de l’incident précédent dans lequel les victimes de micro crédit frauduleux ont récemment attaqué une station de radio dans la région, lequel incident aurait pu justifier les préoccupations des autorités, ils pourraient quand même permis que le programme se continue sous protection policière, plutôt que de le perturber au risque de violente réaction de la part de la foule.