La Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA) condamne fermement l’horrible agression dont a été victime Segun Falomo, correspondant de Galaxy Television, et demande que des mesures disciplinaires appropriées soient prises à l’encontre des coupables.
Des officiers de l’immigration à Ibadan ont agressé Falomo le 29 mars 2024, alors que ce dernier couvrait l’agression d’un agent de l’Oyo State Road Transport Management Agency, l’agence de gestion du transport routier de l’État d’Oyo (OYRTMA).
L’agent de sécurité routière avait arrêté un agent de l’immigration pour une infraction au code de la route. En guise de représailles, certains agents de l’immigration ont arrêté l’agent de l’OYRTMA, l’ont agressé et l’ont mis à nu.
Visiblement pris de panique face aux répercussions potentielles de l’incident s’il était rapporté dans les médias, les officiers de l’immigration se sont acharnés sur les médias. L’un d’eux a chargé Falomo et a tenté de confisquer son appareil photo, mais le journaliste a résisté. Au cours de l’altercation, l’agent d’immigration a jeté Falomo à terre, tandis que son collègue lui braquait une arme dessus. Heureusement, d’autres journalistes et des passants se sont interposés entre les agents armés et Falomo, sauvant finalement ce dernier.
L’effroyable incident a suscité la colère des professionnels des médias et des défenseurs des droits de l’homme, qui ont demandé l’ouverture immédiate d’une enquête sur les agissements des agents de l’immigration impliqués.
Le président du conseil de l’Union des journalistes du Nigeria (NUJ) de l’État d’Oyo, Ademola Babalola, a qualifié l’incident de profondément troublant, et a demandé que les officiers impliqués soient rappelés à l’ordre.
En réponse à l’indignation, Mme Nandap, contrôleuse générale du service d’immigration du Nigeria, a ordonné l’ouverture d’une enquête approfondie sur cette affaire. Elle a souligné que le service s’engageait à sanctionner tout agent ayant violé la loi.
La MFWA se réjouit de la réaction de la contrôleuse générale du service d’immigration du Nigeria, qui a décidé d’enquêter sur cette affaire, et exige que les auteurs rendent compte de leur crime.