La Police en Mauritanie a violement réprimé une marche d’un groupe de pression des jeunes; l’Association Multiculturelle pour un Avenir Meilleur (AMAM), et a blessé ainsi plusieurs jeunes parmi les manifestants et procéder à l’arrestation des dirigeants du mouvement.
Le 16 Avril 2017, des milliers de jeunes gens de la Mauritanie se sont rassemblés au célèbre Carrefour BMD, dans la capital, pour entamer une manifestation dénommé « marche pacifique de la jeunesse mauritanienne’’. La dénonciation du chômage endémique au sein de la jeunesse, était le point principal de la manifestation de ces jeunes.
Quoique la marche n’ait pu être lancée, étant donné que le rassemblement de ces jeunes a été soudainement attaqué par des dizaines de policiers qui ont lancé des gaz lacrymogènes et fait usage de matraques sur les jeunes. Plusieurs manifestants ont été blessés et d’autres ont été arrêtés.
Les organisateurs dissent qu’ils ont notifié aux autorités par courrier de l’organisation de la manifestation. Cependant, les autorités de la ville de Nouakchott ont annoncé à la veille que la marche est interdite, et la police a exécuté l’ordre d’interdiction avec fermeté.
Le 20 Avril 2017, dix de ces figures leaders arrêtés durant la manifestation déjouée ont été présentés devant un tribunal après avoir été détenus pendant quatre jours. La présidente de l’AMAN, Oumou Kane a été condamnée à trois mois avec sursis tandis que les autres ont été acquittés. Kane était l’une des six jeunes femmes qui ont été jugées avec quatre autres jeunes hommes.
La répression a été condamnée par les partis politiques et les organisations de la société civile de la Mauritanie. La MFWA est également préoccupée à propos des attaques physiques, des poursuites judiciaires sur les manifestants pacifiques en Mauritanie. Nous exhortons les autorités à punir les auteurs de la violence et annuler la condamnation d’Oumou Kane.