La Police Mauritanienne a agressé physiquement des journalistes couvrant une manifestation dans la capitale Nouakchott et arrêté trois d’être eux. Ahmed Ould Moustapha du journal Alakhbar et Haiba Ould Cheikh Sidaty d’un journal en ligne aussi bien que Souleymane Dicko ont été frappés à coup de matraques par la police et ont été par la suite arrêtés tandis qu’ils couvraient des manifestions du 10 Novembre 2017.
Les manifestations étaient en protestation contre la décision de la Cour d’Appel de la Mauritanie qui a cassé la décision de peine de mort prononcée contre un bloggeur; Mohamed Cheikh Ould M’kheitir.
Les agents de la police sont supposés assurer le maintien de l’ordre durant les manifestations, voilà plutôt qu’ils exercent la violence contre la foule des manifestants y compris des journalistes qui couvraient les manifestations.
Le correspondent de la MFWA en Mauritanie dit qu’il n’y avait aucun incident qui indiquait ce qui a provoqué les attaques de la police sur les trois journalistes.
Ceci est la seconde fois en l’espace d’un mois que des journalistes ont été la cible des attaques dans des circonstances similaires dans le pays. Le 6 Octobre 2017, la police mauritanienne a saisi leurs cameras et autres équipements des journalistes qui couvraient la répression policière des manifestations de protestations des sénateurs près de la Chambre des Sénats à Nouakchott.
Le dernier incident a été condamné par le Syndicat des journalistes mauritaniens(SJM) qui a exprimé son soutien aux victimes.
«SJM exprime aussi sa totale solidarité aux journalistes victimes des excès des forces de sécurité, dénonce la pratique d’obstructions du travail des journalistes appelle enfin le régime à respecter les acquis des libertés d’expression dans le pays » lit-on dans le communiqué du syndicat.
La MFWA se joint au SJM pour condamner la brutalité de la police contre les journalistes étant donné que cela constitue une attaque sur la liberté de la presse et le droit à l’information des citoyens mauritaniens – deux valeurs clés des sociétés démocratiques. Nous exhortons les autorités à réprimer la montée des hostilités policières contre les journalistes.