Côte d’Ivoire alerte : Les journalistes brutalisés par les gardes présidentielles

0
570

Membres du groupe de Sécurité Présidentielle du Président Ivoirien Alassane Ouatarra ont attaqué Bamba Mafoumgbé, un journaliste du quotidien  Le Temps et le journaliste Emmanuel Akani du journal Le Nouveau Courrier le 3 Avril 2015.

Racontant l’incident au correspondant de la MFWA en Côte d’Ivoire, Mafoumgbé a dit quand il est arrivé au lieu avec  lui  Akani , ils ont été interdit d’entrée parce que bien qu’ils aient été accrédités pour assister à l’événement, ils n’avaient pas une lettre d’invitation.

Depuis, ils ont été  incapables d’avoir accès, Mafoumgbé, avec Akani et Gooré Bi Hué de Fraternité Matin (un journal public) et un autre journaliste de la bidjan.net portail de nouvelles, s’effaça alors que les autres invités avec leurs lettres d’invitation ont été autorisés à l’intérieur.

En se tenant debout là, Akani a remarqué une garde présidentielle et lui a demandé si lui et ses collègues pourraient entrer. Le garde du corps, identifié comme Koné, lui a dit « Si vous continuez,  vous sera renvoyé. » Mafoumgbé dit à Koné qu’ils étaient des journalistes avaient été accrédités et doivent par conséquent être accueillis à assister à l’événement.

Irrité par l’insistance de Mafoumgbé, Koné a appelé autres gardes présidentiels qui ont commencé à abuser les journalistes.

« On a essayé de me  menotter alors qu’un autre brandissant une Kalachnikov (un type de fusil d’assaut) me tenait de ma ceinture et m’a violemment poussé vers le bas, » Mafoumgbé a dit au correspondant. “Mon genou gauche et l’ordinateur portable ont heurté  durement contre le plancher. Ce qui s’ensuivit alors était le chaos absolu. »

Les gardes tabassent aussi Akani, déchirant ses vêtements dans le processus. Un détachement de la police sur les lieux a finalement sauvé les deux et les conduisit à l’Unité d’Assistance Médicale d’Urgence pour le traitement.

Selon le correspondant de la MFWA, M’mah Camara, une assistante de presse Apa, une Agence de Presse Panafricaine, a été également brutalisé par Koné et ses collègues dans un incident séparé plus tôt.

La MFWA condamne cette attaque contre les journalistes qui ne faisaient que leur travail. Nous notons avec préoccupation que, de nombreuses reprises, les organisateurs d’événements  ne parviennent pas à assurer correctement la protection des journalistes invités. Nous rappelons l’incident impliquant Fabrice Tété, un journaliste de Le Temps, qui a été brutalisé par le garde du corps de Pascal Affi N’guessan, Président du parti de l’Opposition Front Populaire Ivoirien, lorsqu’il a été invité à assister à un événement de la Journée Mondiale de la Presse en 2014. À la lumière de ces incidents, nous exhortons les acteurs étatiques à respecter les droits de liberté de presse des journalistes et de leur permettre de couvrir des événements dont ils ont été invités à y assister.