Quatre journalistes, Ogbonna Nwuke, rédacteur en chef du « Telegraph » de Port Harcourt, Ninere Amakiri, rédacteur en chef de « The Beacon », Nna Frank-Jack, rédacteur en chef de « Independent Monitor », et Lirinus Kiebel, éditeur du Journal « Argus » furent invités dans les locaux des Services de Sécurité d’Etat (SSS), à l’Avenue Forces, à Port Harcourt, Capitale de l’Etat Rivers, pour un interrogatoire mené par le Directeur.
En sortant du bureau du Directeur, ils ont croisé d’autres responsables du SSS qui les ont soumis à des humiliations et confisqué leurs téléphones cellulaires, avant de les détenir sans aucune accusation.
Ils furent libérés plus tard, après avoir été soumis à de graves tortures morales et psychologiques par le SSS.
Ces journaux ont subi de nombreuses formes d’intimidation, d’arrestations, de détention et de tortures par les agents de sécurité, sur les ordres du gouvernement de l’Etat du Rivers.
Le comité des Journalistes pour les droits et la Démocratie des Médias (JOCMERID), a rappelé qu’une semaine avant les arrestations, les journaux locaux avaient publié intégralement une lettre écrite par Alhaji Mujahid Dakobo-Asari, le président du conseil de la Jeunesse de Ijow (IYC) accusant un nombre de responsables du gouvernement d’avoir armé un certain Tom Ateke de fusils automatiques. Ateke dirige un réseau de gangsters dans l’Etat qui tue, mutile, viole et détruit les biens au sein des communautés.