Huit journalistes ont été brutalisés par des policiers armés au Centre de presse de L’Union des Journalistes Nigérians (NUJ) à Osogbo, la capitale de l’Etat d’Osun au Sud-Ouest du Nigeria. Les journalistes devraient couvrir une conférence commémorant l’annulation des élections présidentielles de 1990. En outre, les forces de l’ordre ont fermé les lieux pour éviter la tenue de la conférence.
La Police a bloqué l’entrée du Secrétariat de la NUJ et a renvoyé tous les participants. Teju Abiola, veuve du feu Chief Abiola, qui logeait à la maison des hôtes du Secrétariat, fut prise en otage.
Daniel Idiahe, un commissaire assistant de Police, commandant de la zone d’Osogbo, qui dirigeait les policiers, a dit aux journalistes qu’il avait reçu l’ordre de ses supérieurs de sceller le secrétariat. Il a ajouté que les organisateurs de la conférence constituaient un risque pour la sécurité de l’état.
La NUJ, dans une déclaration, a demandé à ses membres de boycotter toute activité impliquant la police, avec effet immédiat.
Elle a condamné l’action de la police et qualifié de grossière la façon dont la police a envahi le centre de presse.