Ghana: Des Douzaine d’Employés d’une Grande Chaine de Télévision Licenciés pour avoir  Protesté sur des Questions Relatives au Bien-Etre du Personnel

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Le 28 Février 2017, l’une des grandes chaines de télévision du Ghana, TV3, a renvoyé  plus de 30 membres de son personnel qui ont protesté sur des questions relatives à leur bien-être.

Une déclaration signée par le Directeur Exécutif de la société, Jimi Matthews, en date du 28 Février 2017, disait que les employés concernés sont issus des différents départements qui se sont lancés dans une action d’humeur collective sans suivre les procédures requises.

« Lesdites actions, comprennent, entre autres, des déclarations écrites de menaces dans les escaliers, hissant des drapeaux rouges  sur les antennes de transmission, et autres emplacements au sein de l’enceinte de la radio, et portant en conséquence des tenues et brassards rouges en guise de soutien à l’arrêt des processus du travail, et ceci, sans prévenir la direction et sans lui donner la possibilité d’engager une discussion avec le personnel concerné», disait le communiqué.

La direction a soutenu que de telles actions, qui ont commencé depuis une semaine, constituent une «violation des éthiques et des dispositions légales» en ce qui concerne les grèves en milieu du travail.

Par coïncidence, ces licenciements se sont produits le jour même où un groupe des experts des médias a identifié la faible rémunération et les conditions de travail généralement précaires,  entre autres problèmes, les défis majeurs au développement des médias au Ghana.

La MFWA est par conséquent choquée par ces évènements qui se sont produits à la TV3 et demande à la direction de la station de télévision de revenir sur leur décision qui a le potentiel de dissuader le personnel de s’exprimer librement et de faire des demandes légitimes pour l’amélioration de leurs conditions de travail.

La MFWA suit cette affaire de près avec un intérêt particulier et est engagée à soutenir le personnel affecté pour s’assurer que l’affaire soit résolue à l’amiable et que leurs droits soient respectés.