Au moins sept personnes ont été tuées dans la capitale Guinéenne, Conakry, lors des affrontements entre la police et les manifestants qui réclamaient la réouverture des écoles fermées pendant sept semaines suite à la grève des enseignants.
Cinq des personnes tuées sont des élèves garçons. Les deux autres sont un boutiquier et une femme de ménage.
Le correspondent de la MFWA en Guinée a dit que les manifestants, la plupart des élèves, ont érigés des barrières sur la route tandis que d’autres ont mis feu aux pneus dans les rues. La police stationnée à des postes d’observation pour protéger des vies et les biens, a lancé des gaz lacrymogènes et des tirs de sommation pour disperser la foule.
Les manifestants ont répliqué par des jets de pierres à la police. Ceci a dégénéré en un affrontement avec des pertes de vie humaine de sept personnes et plusieurs blessés.
Un communiqué publié le 21 Février 2017, disait que les manifestations étaient illégales et a accusé les manifestants de violence.
«Ces violences ont non seulement occasionné des destructions de biens publics et privés, mais ont également et surtout coûté la vie à sept de nos concitoyens, dont deux ce Mardi», disait le communiqué du gouvernement.
Le communiqué n’a pas précisé comment les victimes ont perdu leurs vies.
Cependant, une source hospitalière reportée, a dit que deux jeunes hommes et une femme qui ont été transportés à l’hôpital sont décédés suite à des blessures des tirs de balles reçus.