Annabelle Ayika, une reporter du Journal « New-Age » a été frappée par un policier affecté à la sécurité du gouverneur de l’Etat de Lagos. Le policier a écrasé aussi sa caméra, au moment où elle photographiait des policiers entrain de brutaliser des commerçants au Complexe du Secrétariat de l’Etat de Lagos.
Ayika était partie au Ministère de l’environnement de l’Etat de Lagos pour couvrir une manifestation de vendeurs d’ordinateurs, organisée par l’Association des vendeurs d’ordinateurs et produits connexes du Nigeria (CAPDAN), qui protestaient contre la fermeture par l’Etat de leurs boutiques de vente en détail. Le Ministère avait justifié la fermeture de ces boutiques en soutenant que les vendeurs ne payaient pas leurs impôts et ne maintenaient pas leur environnement propre.
Ayika a affirmé que quand les vendeurs ont soumis leurs griefs, les responsables du Ministère de l’Environnement ont invité les policiers au Complexe du Secrétariat de l’Etat de Lagos, pour s’occuper des manifestants. Les policiers se déchaînèrent sur les vendeurs de matériel informatique et la journaliste s’est mise à prendre des images des faits.
Elle fut immédiatement arrêtée et proprement battue. Sa caméra numérique fut délibérément détruite par les policiers, après quoi elle fut amenée avec le secrétaire assistant du CAPDAN, John Oborom auprès d’un superintendant de police, Bayo Suleiman pour y être questionnée.
Suleiman s’excusa plus tard du comportement de ses hommes, mais au lieu d’assumer la responsabilité de la destruction de la caméra, il ordonna au CAPDAN d’acheter un nouvel appareil à la journaliste.