Burkina Faso: Un activiste enlevé par les gendarmes

La Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA) s’inquiète de l’enlèvement d’Idrissa Barry, membre du mouvement SENS (Servir et non se Servir), et exhorte les autorités burkinabè à tout mettre en œuvre pour assurer sa libération immédiate.

Le mardi 18 mars, Idrissa Barry, secrétaire national du mouvement SENS, a été enlevé par des individus se présentant comme des gendarmes alors qu’il se trouvait à la mairie de la commune de Saaba, à Ouagadougou.

Dans un communiqué, le mouvement SENS a dénoncé cet enlèvement, le qualifiant de « grave violation des droits humains et de menace directe contre les voix critiques et engagées dans la défense des valeurs démocratiques et de l’État de droit au Burkina Faso ». Le mouvement a exigé la « libération immédiate et sans condition » de son secrétaire national.

En 2024, au moins quatre journalistes et trois chroniqueurs de médias ont été enlevés, certains étant toujours portés disparus. Parmi eux figurent Atiana Serge Oulon, Bienvenu Apiou, James Dembélé, Mamadou Ali Compaoré, Kalifara Séré, Adama Bayala et Alain Traoré, surnommé Alain Alain. En plus de ces enlèvements, plusieurs autres journalistes ont été contraints de fuir le pays, craignant pour leur sécurité.

La MFWA appelle les autorités à garantir la sécurité des citoyens engagés dans la défense des droits humains et à veiller au respect des principes fondamentaux de l’État de droit.

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