Ahmed Idris et Ali Mustafa, journalistes d’Al Jazeera, ont été libérés le 5 avril 2015, par des membres militaires du Nigéria après 12 jours de détention, presque tous ces jours ont été passés dans une chambre d’hôtel.
Les deux journalistes ont été arrêtés le 24 mars 2015, par des militaires dans leur chambre d’hôtel à Maiduguri.
Le correspondant de la MFWA au Nigeria a rapporté que les deux ont été arrêtés à leur retour d’une couverture sur les forces nigérianes combattant Boko Haram dans l’état de Borno. Les hommes militaires les ont interrogés et ont saisi leurs camera et leurs téléphones mobiles et les ont détenus par la suite.
Un communique de l’armée a déclaré Idris et Mustafa ont été interrogés et détenus pour le fonctionnement sans « protection, accréditation ou en raison dégagement, » même s’ils avaient réalisé le tournage avec la coopération de l’armée.
Toutefois, les deux journalistes ont été accrédités par la Commission électorale indépendante de faire rapport de partout au Nigéria pendant la période entière de la campagne électorale.
Le communique de l’armée a également accusé les deux hommes de « se trainer » dans divers endroits, cependant, ils ont été effectivement détenus dans leurs chambres d’hôtel dans ces moments.
La declaration a fourni un rappel sur les avertissements au sujet de mises en garde à des journalistes étrangers concernant leur couverture des récentes élections au Nigeria. Toutefois, les deux Idris et Mustafa sont nigérians — pas étrangers — et ont signalé depuis plusieurs années au Nigeria.
Après leur détention de 12 jours, Al Jazeera a institué une action en justice contre l’Armée Nigériane. Un communiqué publié par Al Jazeera le 2 avril, a déclaré l’action en justice contre les militaires vise à « assurer des droits fondamentaux à la liberté personnelle et la dignité humaine en vertu de la constitution nigériane [les deux journalistes] ».
Crédit photo : Al Jazeera