Dans le cadre de ces efforts visant à promouvoir la liberté d’expression en ligne et l’usage responsable de l’internet et des réseaux, la consolidation de la démocratie, et du développement, la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA), avec l’appui financier du Fonds Africain pour les Droits Numériques (FADN) de Collaboration on International ICT Policy for East and South Africa (CIPESA), a mis en en œuvre un projet dénommé ”Amélioration de la liberté d’expression en ligne en Afrique Francophone de l’Ouest à travers le Plaidoyer sur les Cyber politiques et l’Internet”.
Ce projet vise à améliorer la liberté de la presse et la liberté d’expression en ligne par un engagement avec les parties prenantes sur les pièges des cadres juridiques au Bénin, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Mali, Niger et au Togo.
Dans le cadre de ce projet, une étude analytique a été commanditée pour examiner le paysage de la liberté d’expression en ligne et les défis posés aux libertés civiles et politiques, ainsi que de la presse et des médias sur internet.
L’étude a établi que l’accès à l’internet est libre et les libertés d’expression sur internet sont garanties en Côte d’Ivoire. Contrairement à de nombreux pays, où l’internet et les réseaux sociaux ont fait l’objet de perturbations notables, avant, pendant et après les élections. En Côte d’Ivoire, l’internet a été accessible lors des troubles sociopolitiques.
Cependant, le coût d’accès à l’internet demeure relativement cher et non abordable, au vu des indicateurs de l’ONU.
Le rapport révèle également que le cadre de régulation de la presse traditionnelle et de celle en ligne peuvent être désignés comme progressistes, avec la dépénalisation des délits de presse. Cependant, le code de la presse de 2017, qui régit la presse traditionnelle et celle en ligne contient des dispositions répressives avec l’imposition des amendes exorbitantes pour délit de presse.
Au cours des trois dernières années, plusieurs types de violations des droits de la presse et de la liberté d’expression hors ligne et en ligne ont été enregistrés, de nombreux journalistes se sont vus imposés des amendes disproportionnées et exorbitantes.
La publication de fausses informations, généralement appelées ‘’infox’’ risque de remettre en cause les libertés civiles et de la presse sur internet et les réseaux sociaux.
Pour accéder au rapport entier de l’étude sur le cadre législatif de la liberté d’expression sur internet et les réseaux sociaux en Côte d’Ivoire, veuillez cliquer ici.