Le Parlement Approuve le Projet de Loi de Dépénalisation de Délits de Presse

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George Oppong Weah, President of Liberia

Les députés du parlement Libérien ont unanimement approuvé le projet de loi de dépénalisation du délit de presse. La majorité (40 députés) ont voté pour le maintien de la Loi Kamara Abdullah Kamara de la Liberté de Presse (en Anglais : the Kamara Abdullah Kamara Act of Press Freedom) comme nom officiel de la loi votée.

Le vote du 3 Juillet 2018 du Projet de Loi intitulé ″Un acte pour Amender la Loi Révisée du Code Pénal de 1978; le Chapitre 11″, attend maintenant le soutien du Sénat et éventuellement l’approbation du Chef de l’Etat pour l’abrogation effective des sections 11 :11,11.12 et 11.14 qui sont considérées comme hostiles à la liberté d’expression.

″Il est évident que le Code Pénal du Liberia contient quelques lois qui ont la tendance d’enfreindre la liberté de parole et d’expression, contrairement à l’esprit et l’objectif de la Déclaration de Table Mountain et autres conventions internationales. Par conséquent, nous recommandons à la Chambre des Représentants d’abroger le Code″, a dit Fonati Kodda, le co-président du Comité conjoint d’Information, de la Culture et du Tourisme et du Judiciaire.

Les Adjoints au Ministre de l’Information, Daniel Gayou et Eugene Fahngon Nagbe, ont réaffirmé l’engagement du gouvernement à respecter la liberté de presse et la liberté d’expression comme des éléments essentiels à la démocratie, la bonne gouvernance aussi bien que l’état de droit, qui sont indispensables au développement de n’importe quel pays.

Il faut rappeler que le Président Weah avait soumis la Loi Kamara Abdullai Kamara de la Liberté de la Presse aux Députés le 31 Mai 2018. La présentation de la loi fait suite à l’échec du parlement précédent à examiner le projet de loi introduit par la Présidente Johnson Sirleaf avant les dernières élections.

La MFWA félicite la Chambre des Représentants pour avoir approuvé le projet de loi et exhorte le Sénat à faire de même pour débarrasser le du Liberia de ce vestige de lois hostile aux droits à la liberté d’expression.