L’International Press Centre (IPC) a exprimé sa grande préoccupation sur les incidents rapportés des attaques sur les journalistes et les autres professionnels des médias durant les élections Présidentielles et Sénatoriales du 23 Février 2019.
Les informations rassemblées par l’équipe de suivi des médias et des élections ont révélé que pas moins de cinq journalistes et professionnels des médias ont été victimes de diverses formes d’agression telles que des harcèlements et autres, y compris des arrestations, refus d’accès aux centres de compilation et des blessures causées par des fusillades.
Les détails de ces incidents incluent l’arrestation de Nwanosike Onu de The Nation, Geoffrey Anyanwu de The Sun, David-Chyddy Eleke de THISDAY, Vincent Ujumadu de Vanguard et Tony Okafor de Punch par une équipe de policiers complètement armés près de la résidence de M. Peter Obi (Vice Candidat Présidentiel de PDP), Anambra où ils sont allés pour couvrir son exercice de vote.
Aussi, fut documenté la fusillade de Reginald Dei, un photographe du gouvernement, à son domicile par des personnes armées non identifiées qui sont perçus en uniforme militaire à Oweikorogha, dans les environs du gouvernement local de Southern Ijaw dans l’Etat de Bayelsa. On estime que sa condition est critique.
Le rapport a montré aussi que quelques groupes de journalistes ont été empêché de suivre la compilation des résultats à Ugheli North, Etat de Delta; Amuwo/Gouvernement Local d’Odofin de l’Etat de Lagos, Bauchi et l’Etat de Kebbi.
Il a ajouté que: les droits des journalistes à observer et à reporter les activités au jour des élections sont constitutionnellement garantis et reconnus par divers cadres légaux tels que le Code Electoral, le Code de Radiodiffusion du Nigeria et le Code des Médias Nigérian sur la Couverture des Elections et par conséquent devraient être respectés.
Le Directeur de l’IPC a par conséquent lancé un appel aux institutions de sécurité de l’Etat et l’INEC de mener des investigations appropriées dans le but de poursuivre et de sanctionner les auteurs présumés des attaques contre les journalistes concernés et les professionnels des médias.